
Un roman biographie pour découvrir l’artiste et l’homme que fut Nicolas de Staël.
Né en 1914 (le centenaire de sa naissance était ce début d’année), Nicolas de Staël a vécu la révolution russe de 1917 et l’exil, se retrouvant orphelin à l’âge de 8 ans, en Pologne. Accueilli dans une famille d’origine sardo-russe à Bruxelles, avec ses sœurs, il est rapidement attiré par la peinture et le dessin et se révèle brillant élève de l’Académie des Arts de Saint-Gille-les-Bruxelles et de l’Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles. La peinture est sans conteste sa passion. En 1935, il entreprend un long périple : Paris, puis l’Espagne, à vélo avec 2 amis, puis l’Afrique du nord d’où il reviendra avec son premier amour, Jeannine Guillou, peintre confirmé et reconnu. Légionnaire en Afrique du nord, de 1939 à 1940, il rentre en France en zone libre pour retrouver sa compagne à Nice. Il y rencontre de nombreux artistes tels Jean Arp, Les Delaunay, Jean Klein, le Corbusier, Magnelli et perfectionne son travail. Sa peinture évolue alors du figuratif à l’abstraction. De retour à Paris, en 1943, la galeriste Jeanne Bucher le prend sous son aile et commence à l’exposer mais les années de guerre et d’après guerre sont très difficiles.
L’œuvre de Nicolas de Staël est énorme, marquée par la couleurs, une utilisation forte de la matière et l’exigence et la rigueur de la réalisation. Il a réalisé plus de 1000 toiles et dessins de 1940 à 1955, changeant de galeriste, rejoignant l’art figuratif et devient mondialement célèbre à partir de 1952 suite à l’achat de tableaux par de grands musées et à une première exposition aux Etats-Unis.Nicolas de Staël se suicide en mars 1955 dans son atelier d’Antibes, épuisé par des années de travail sans répit et foudroyé par un chagrin d’amour !